Préface
Sous le pseudonyme Georges Marsembre, j'ai publié, en 2015, une première version de ce livre, pour faire suite à Djemmaa et reprendre l'amorce d'une saga imaginée trente ans plus tôt.
Les raisons qui m'ont poussé à réaliser cette seconde édition de Opéra Lacydon sont de même nature que celles exposées dans la préface de Djemmaa, mais dans un ordre des priorités inversé.
D'abord, publier sous mon patronyme et m'affranchir de tout lien stérile avec des éditeurs en procédant à un nouveau « dépôt légal ».
Puis, conséquence directe de cette décision, perfectionner mon ouvrage : j’ai donc changé des noms, modifié des dates, procédé à des corrections de style, de syntaxe, de vocabulaire, d'orthographe...
Enfin, dédicacer cette fiction aux personnes historiques dont j’ai emprunté les noms à des fins de création romanesque :
Bien entendu j'ignore tout du caractère et de la vie sentimentale de ces deux cantatrices, elles n'ont probablement jamais habité à Marseille et n'avaient aucun lien de parenté avec mes ancêtres maternels de La Fare dont Sylvie Cheylan fait partie.
Au docteur Auguste Nélaton, futur chirurgien ordinaire de Napoléon III, au père Carmagnolle, curé de La Fare, aux artistes lyriques professionnels et amateurs justement nommés.
Si le père Carmagnolle disait bel et bien la messe en l'église de La Fare en 1849, il n'est pas du tout assuré que le docteur Nélaton ait exercé son art à Marseille la même année.